(et encre)
J’ai entrepris un travail photographique à partir de mon expérience de peintre encrier. Je l’ai développé dans deux directions qui sont, d’une part, les outils avec lesquels j’encre, et, d’autre part, un travail d’exploration au coeur des encres produites. La première voie, présentée dans l’article “Artéfacts”, est très diverse (chiffons, poudre d’encre, algues, pinceaux récipients, raclettes…), puisqu’elle suit mes errances expérimentales. Tandis que la deuxième voie, présentée ici, m’autorise un travail de recomposition et de retrait de matière dans le laboratoire numérique. Elle ouvre également des possibilités immenses de reproductions en tirages limités et dans des conditions muséales (papier et qualité de l’encre d’impression).
Cette série explore les plis et les replis à travers lesquels l’encre se joue de la lumière, de la profondeur de champ, du clair-obscur et des textures, ouvrant la porte de l’imaginaire vers des contrées qui ne demandent qu’à être réinterprétées. Détails d’encres au format 21×30 cm.
Cette série met en valeur des détails insoupçonnés au coeur de l’encre. Elle appartient au livre unique “Encres-temps, éloge de la lenteur”.
On retrouve plus d’éléments sur ce travail dans le texte présenté dans les écrits (accès au texte).