On entre.
Hautes et droites les colonnes se taisent,
commémorantes.
Une forêt frissonne à l’aplomb des bois morts.
Lumières océanes et plumes de paonnes
se plaquent aux murailles comme une robe mouillée.
Dans les miroirs des rivières s’inversent vers l’amont.
On se désaltère aux oublieuses cicatrices du temps.
Autour de nous les conciliabules reprennent lentement
qui lient les minutes aux siècles.
Janine Mesnildrey